Comme la majorité de leurs concurrents qui flairent le bon filon, Umi (renommée prestement UMIDIGI) s'est également essayée aux appareils audio nomades, dont des enceintes et des écouteurs. Ici, nous nous sommes intéressés à leurs produits d'écoute sport, respectivement les BTA6 et BTA8.
Fiche produit (Amazon):
UMi BTA-6
Fiche produit (Amazon): UMi BTA-8
Prix de lancement : 28€
Après avoir testé deux smartphones de la marque, nous voici donc revenus avec deux écouteurs intra-auriculaires sport sans fil en Bluetooth 4.1, aujourd'hui indisponibles sur le marché (A gauche, les BTA6. A droite les BTA8). Premiers produits de ce type pour UMi, sortis mi-aout 2016, nous étions curieux de voir ce qu'ils pouvaient apporter de plus par rapport à la concurrence, déjà très présente et féroce à l'époque (2016).
Sur le papier, ces écouteurs ont chacun leurs qualités : Pour les BTA8, la résistance est un peu moins importante (IPX4) et l'autonomie également (6h en musique, environ 190h de veille). Mais la sonorité devrait être meilleure grâce à la compatibilité apt-X.
A l'inverse, les BTA6 offrent un peu plus de résistance (IPX6) et d'autonomie (8h en musique, 240h en veille) tout en étant magnétiques, pour faciliter leur port. De même, ils se tournent vers le standard des codecs audio Bluetooth, le SBC, moins qualitatif mais qui, si bien optimisé, peut faire de petits miracles.
Les points positifs communs:
Concernant la sonorité des BTA8, elle dépends de trois choses : votre morphologie, des embouts, et des crochets. En effet, lorsque l'association des trois est correcte, elle globalement bien équilibrée. Par contre, si les crochets sont efficaces et gardent la position qu'on leur donne, l'isolation est quasi nulle, quels que soient les embouts choisis.
En effet, leur forme un peu spécifique les empêche d'entrer correctement dans le conduit auditif. Mais cela produit une ouverture agréable et des sons vivants, dans un espace bien perceptible, avec plus de clarté et très peu de basses. Compatibles aptX (via une puce CSR8645 en Bluetooth 4.1), les détails sont en nombre suffisant. En bref, nous avons ici une sonorité loin du "Clubbing" et pas du tout fatigante.
Et pour ce qui concerne les BTA6, c'est un peu plus mitigé et sectaire. En effet, si les hautes fréquences sont convaincantes et les détails présents, nous sommes assez surpris par le rendu des basses, généralement centré, ce qui est loin d'être agréable. Et concernant les médiums, ils se montrent souvent en retrait.
Peut-on incriminer cela aux embouts à l'accroche trop limitée ou aux crochets, trop mous et qui finissent par se décrocher ? En partie, mais pas totalement. En général, lorsque les basses sont trop exiguës, il s'agit surtout d'une mauvaise conception de la chambre acoustique ou d'évent mal positionné, voir bouché.
Citons également quelques autres points. Cette fois-ci, ce sera par modèle car il n'y en a aucun de commun, et l'on commence avec les BTA8 :
Et pour les écouteurs BTA6 :
Annexe :
UMi, c'est une marque née avec bien trop d'ambition. Voulant toujours en faire plus, multipliant à outrance les produits, créant plusieurs gammes sans leur accorder un temps de maturation indispensable, un vent de déception est venu progressivement ternir son image à cause de nombreux bugs et autres soucis de finition. De fait, quels que soient les produits que nous avions pu avoir en test, aucun ne nous a paru abouti et satisfaisant. Peut-être aurait-il fallu en tester plus.
Et ces deux écouteurs BTA8 et BTA6 se conforment à cette règle : il y a toujours un élément perturbateur. Dans le cas du BTA8, des intra auriculaires qui n'en sont pas totalement, voila un comportement bien curieux. Pour les BTA6, des basses aussi exiguës et une tenue en berne, sans même faire de sport, est-ce bien raisonnable ? Mais la marque n'a pas abandonné un secteur audio toujours lucratif : Elle dispose d'une offre True Wireless à l'aide des UMi AirBuds U !
Fiche produit (Amazon): UMi BTA-8
Prix de lancement : 28€
Après avoir testé deux smartphones de la marque, nous voici donc revenus avec deux écouteurs intra-auriculaires sport sans fil en Bluetooth 4.1, aujourd'hui indisponibles sur le marché (A gauche, les BTA6. A droite les BTA8). Premiers produits de ce type pour UMi, sortis mi-aout 2016, nous étions curieux de voir ce qu'ils pouvaient apporter de plus par rapport à la concurrence, déjà très présente et féroce à l'époque (2016).
Sur le papier, ces écouteurs ont chacun leurs qualités : Pour les BTA8, la résistance est un peu moins importante (IPX4) et l'autonomie également (6h en musique, environ 190h de veille). Mais la sonorité devrait être meilleure grâce à la compatibilité apt-X.
A l'inverse, les BTA6 offrent un peu plus de résistance (IPX6) et d'autonomie (8h en musique, 240h en veille) tout en étant magnétiques, pour faciliter leur port. De même, ils se tournent vers le standard des codecs audio Bluetooth, le SBC, moins qualitatif mais qui, si bien optimisé, peut faire de petits miracles.
Les points positifs communs:
- un superbe packaging, en métal noir, avec le logo de la marque.
- La finition des écouteurs (et même de l'ensemble des accessoires) presque impeccable, malgré le choix du "tout plastique".
- Design attrayant et moderne.
- accessoires complets, câble USB de bonne facture et avec présence d'un serre-câble. Et sur les BTA8, il est même intégré !
- un micro très correct permettant de bien prendre les appels et avoir une discussion compréhensible. Pour les BTA6, mieux vaut rapprocher la télécommande pour une meilleur captation de votre voix, qui deviendra plus claire.
- Un prix très abordable
- Une autonomie plus que correcte par rapport à la concurrence
Concernant la sonorité des BTA8, elle dépends de trois choses : votre morphologie, des embouts, et des crochets. En effet, lorsque l'association des trois est correcte, elle globalement bien équilibrée. Par contre, si les crochets sont efficaces et gardent la position qu'on leur donne, l'isolation est quasi nulle, quels que soient les embouts choisis.
En effet, leur forme un peu spécifique les empêche d'entrer correctement dans le conduit auditif. Mais cela produit une ouverture agréable et des sons vivants, dans un espace bien perceptible, avec plus de clarté et très peu de basses. Compatibles aptX (via une puce CSR8645 en Bluetooth 4.1), les détails sont en nombre suffisant. En bref, nous avons ici une sonorité loin du "Clubbing" et pas du tout fatigante.
Et pour ce qui concerne les BTA6, c'est un peu plus mitigé et sectaire. En effet, si les hautes fréquences sont convaincantes et les détails présents, nous sommes assez surpris par le rendu des basses, généralement centré, ce qui est loin d'être agréable. Et concernant les médiums, ils se montrent souvent en retrait.
Peut-on incriminer cela aux embouts à l'accroche trop limitée ou aux crochets, trop mous et qui finissent par se décrocher ? En partie, mais pas totalement. En général, lorsque les basses sont trop exiguës, il s'agit surtout d'une mauvaise conception de la chambre acoustique ou d'évent mal positionné, voir bouché.
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| Embouts BTA6 |
Citons également quelques autres points. Cette fois-ci, ce sera par modèle car il n'y en a aucun de commun, et l'on commence avec les BTA8 :
- Le mode d'emploi n'existe pas en français. Contactée à l'époque, la marque nous avait confirmé qu'elle n'en ferait une traduction qu'en fonction du volume de ventes...
- La LED d'état sur la télécommande se situe juste en dessous du bouton central, elle est invisible lorsque l'on appuie dessus
- L'utilisation de la télécommande à l'aveugle nécessite un temps d'adaptation à cause de signes peu distinctifs et francs
- La télécommande est assez sensible : Elle doit rester bien dégagée afin d'optimiser la portée et les conversations
Et pour les écouteurs BTA6 :
- Absence du mode d'emploi dans le packaging
- Absence d'un film de protection sur l'un des écouteurs
- Le câble USB fourni est incompatible avec d'autres périphériques que ces écouteurs.
- Une LED d'état quasi invisible car intégrée dans la sortie câble de la télécommande
- Pas mal, de coupures lorsque les écouteurs sont utilisés au travers d'une porte fermée, ce qui n'est pas le cas des BTA8
- L'impression du sens d'écoute "L", en format tâche d'encre, inadmissible.
- Concernant la télécommande des BTA6, nous avions même proposé à la marque des modifications afin de l'améliorer (cf image ci-dessous).
- Sur les BTA8, la recharge des écouteurs requiert 70mAh, ce qui est peu. 111mAh sont absorbés au total par la batterie, ce qui est, à l'inverse, assez important et un peu au dessus des 100mAh annoncés.
Des écouteurs perfectibles et à l'image de la marque...
UMi, c'est une marque née avec bien trop d'ambition. Voulant toujours en faire plus, multipliant à outrance les produits, créant plusieurs gammes sans leur accorder un temps de maturation indispensable, un vent de déception est venu progressivement ternir son image à cause de nombreux bugs et autres soucis de finition. De fait, quels que soient les produits que nous avions pu avoir en test, aucun ne nous a paru abouti et satisfaisant. Peut-être aurait-il fallu en tester plus.
Et ces deux écouteurs BTA8 et BTA6 se conforment à cette règle : il y a toujours un élément perturbateur. Dans le cas du BTA8, des intra auriculaires qui n'en sont pas totalement, voila un comportement bien curieux. Pour les BTA6, des basses aussi exiguës et une tenue en berne, sans même faire de sport, est-ce bien raisonnable ? Mais la marque n'a pas abandonné un secteur audio toujours lucratif : Elle dispose d'une offre True Wireless à l'aide des UMi AirBuds U !
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