L'Onyx Prime est leur premier modèle doté d'un système acoustique hybride. Loin d'être une nouveauté pour des écouteurs filaires, elle l'est un peu plus pour des écouteurs totalement sans fil (True Wireless). Car peu de modèles en bénéficient, alors que le gain acoustique peut être intéressant...
Fiche produit : Onyx Prime
Prix de lancement/actuel : 70€
Tronsmart maintient sa patte graphique et stylistique : Son packaging violet et vif orangé lui est propre mais il peut rappeller la marque JBL par moment, ce qui ne semble pas être un hasard. L'ouverture se fait en livret, avec rabat magnétique. A l'intérieur, des informations techniques, puis une protection transparente qui laisse apparaître les écouteurs et ses premiers accessoires.
Inédit pour nous, jamais nous n'avions reçu un produit (à titre personnel ou pour test) avec des éléments en liberté : Les crochets et certains embouts étaient hors de leur logement et vaquaient à leurs occupations, dans toute la boite. Pour un premier contact, ça ne fait pas très soigné. Heureusement pour Tronsmart, la qualité d'un produit ne se construit pas exclusivement sur sa présentation !
Pour le reste, l'Onyx est fourni avec 3 tailles et paires d'embouts, 3 tailles et paires d'ailettes. Bien entendu, un câble USB de charge est fourni, mais il est totalement générique, comme pour certains produits non exclusifs. Pour finir, quelques documentations très succinctes sont aussi de la partie.
Si la boite est totalement anglophone, nous avons au moins une partie du mode d'emploi traduite en français. Tronsmart s'est volontairement limité aux sigles et signes si bien que les traductions sont assez peu nombreuses, ce qui n'est pas plus mal.
Nous aurions également trouvé logique qu'un des deux QR codes présents sur la tranche de la boite puisse nous renvoyer au téléchargement de l'application Tronsmart. Il n'en est rien, l'un des deux nous dirige vers le site de la marque, l'autre en revanche (nommé Onyx Prime) nous renvoie vers un obscur site dont on se demande encore l'utilité...
Comme les versions Air et Air Plus, l'Onyx est en plastique noir brillant avec un effet "piano" et dépourvu de boutons physiques : Le logo est donc imprimé sur la surface tactile. Cette dernière réagit très bien aux commandes et nous n'avons eu aucune gêne durant l'utilisation. Petit regret, le sens d'écoute est absent des écouteurs et à peine visible sur les ailettes, sous forme d'un ridicule et minuscule R, pour le coté droit par exemple.
Sortis de leur boitier de charge, les écouteurs sont assez imposants. Malgré des ailettes qui le sont également, on se demande s'ils vont pouvoir tenir correctement dans nos oreilles. De même, différencier la taille M et L pour les embouts n'a rien d'aisé, les différences étant minimes. Encore aujourd'hui, on se demande vraiment si les embouts les plus grands sont bien montés sur nos Onyx...
Les photos commerciales présentent le boitier de charge comme tenant la verticale. Dommage, car la marque y est apposée sur le dessus et n'est pas visible. Dans la pratique, le dessous du boitier étant légèrement bombé, il tombe inévitablement, comme un galet. Mis à part pour l'esthétique, on se demande donc encore le but de ce cliché fantaisiste.
Autrement, son ouverture est simple et facile, les écouteurs s'y logent rapidement et facilement, de façon magnétique. Cette-fois-ci, chaque emplacement est un peu plus large et peut accueillir d'autres types d'embouts compatibles. Sur l'extérieur, on apprécie le port de charge en USB-C mais on regrette la présence d'une seule LED servant à indiquer l'autonomie de la batterie. Rouge jusqu'à 20 pourcent, bleu entre 20 et 100, il faut bien avouer que cela manque un peu de précision.
Tronsmart l'affirme haut et fort, les audiophiles devraient être comblés. Cela commence par se tourner, comme souvent d'ailleurs, vers l'équipementier Qualcomm. Ici, l'Onyx utilise la puce Bluetooth 5.2 QCC3040. Positionnée en entrée de gamme, elle offre tout de même des codecs audio intéressants, pour peu que l'on possède un matériel émetteur compatible, à savoir l'aptX classique et surtout l'adaptif pouvant moduler sa transmission et monter jusqu'à 420 kbps, tout en garantissant une faible latence, adaptée aux jeux et vidéos. Il va de soi que les codecs SBC et AAC sont également supportés.
Pour la partie acoustique, Tronsmart s'aventure sur le terrain des écouteurs hybrides. Elle nous propose donc une combinaison de transducteurs dynamiques à l'arrière et à armatures équilibrées à l'avant. Dans cette configuration, le 1ier s'occupe des fréquences basses et médiums, le 2nd de toutes les fréquences hautes. En plus d'offrir un spectre élargi, l'étagement des sonorités ainsi que la précision doivent être améliorées puisque chacun travaille en parallèle.
Nous en oublirions presque les joueurs ! Autre fonctionnalité majeure et orientée gaming, la possibilité de sélectionner une latence réduite lorsque l'on regarde une vidéo ou mieux, lorsque l'on s'adonne aux jeux vidéo, quel que soit le support et même s'il est incompatible faible latence. Concrètement, pour avoir l'image et le son synchronisées sur votre télévision, il n'y aura pas besoin d'acheter en plus un un transmetteur faible latence additionnel: Relier les Onyx et passer en mode gaming suffira.
Comme à notre habitude, la 1ière écoute s'est faite avec les embouts montés d'origine. Trop petits et trop mous, nous avons opté pour les plus grands fournis. Curieusement, nous avons eu beaucoup de mal à identifier la taille M de la taille L, même mis cote à cote car la différence n'est pas flagrante. Et malgré cela, le port n'était pas optimal. Conséquence directe, l'isolation phonique est presque inexistante. Et vu la faible tenue, il faudra limiter ses les séances de sport intensives au risque de faire tomber les écouteurs.
Avec des embouts peu isolants, le son est très altéré. Il se retrouve presque exclusivement axé sur les hautes et très hautes fréquences, ce qui le fait manquer de consistance. Mais tout est impacté, comme les médiums, encore audibles mais bien trop clairs et artificiels. Et les basses, peut-on encore les appeler comme tel au vu de leur manque d'impact et de profondeur ?
Loins de l'essence acoustique des Onyx, il nous parraissait inévitable de changer les embouts d'origine. Nous avons donc opté pour un format proche des Comply Tsx-500. Ces embouts en mousse compatibles augmentent le maintient dans l'oreille sans trop altérer le son, tout en gardant un très bon confort (Diamètre interne 4.9mm, à courte hauteur comme les embouts d'origine). A noter que le diamètre exact des conduits audio des écouteurs Onyx est de 6.1 mm.
Même si l'isolation phonique est à présent plus importante et devrait réhausser la consistance, le son reste encore très clair et détaillé. Et peut être même un peu trop, ce qui peut sembler artificiel. Bien entendu, l'impact est global : Les voix en profitent et manquent de naturel, les basses existent mais elles sont très limitées et toutes en finesse. Certains apprécieront ce type de sonorité, d'autres la trouveront trop légère et froide. De notre coté, un peu plus de chaleur et d'impact aurait été bénéfique, rendant les écouteurs Onyx un peu plus polyvalents. De fait, il nous faudra peut-être compter sur l'égalisation, par l'application Tronsmart ou tierce...
Comme ses confrères, Tronsmart fourni une application mobile de gestion. Evoluant de façon progressive et supportant au passage toujours plus de modèles, nous pensions qu'elle se bonifierait avec le temps. Nous constatons avec déception que cela n'est pas du tout le cas...
Malgré une belle et claire présentation, les traductions manquent de rigueur. Plusieurs bugs graphiques nous font douter du sérieux apporté à son développement. Ensuite, la détection des écouteurs Onyx est totalement aléatoire, lente et compliquée, pour pas grand chose. Dans notre cas, sur deux lecteurs de référence (FiiO M11 Pro et Mate 20 X), nous avons dû nous y reprendre à plusieurs fois, et même valider un second type de connexion Bluetooth : Nous avions déjà vu plus rapide et bien plus simple...
Plus en amont dans l'application, nous avons tenté une mise à jour des écouteurs (Reçus en version 1.2.5, la 1.2.6 étant la plus récente au moment du test). D'une grande lenteur, l'échec est systématique. Dès la première tentative, nous avons même crû les avoir mis totalement en défaut. Heureusement pour nous, un reset a suffi à les remettre d'aplomb. Quoi qu'il en soit, il y a là un véritable problème logiciel.
Lorsque l'application fonctionne et que nos Onyx sont enfin reconnus, les fonctions offertes entre chaque appareil se ressemblent et ne diffèrent pas vraiment. Pour les Onyx, on notera simplement la possibilité supplémentaire d'activer ou non le mode faible latence. Testé en jeu, c'est un petit plus bienvenu et efficace qui offre une synchronisation audiovisuelle quasi parfaite. Et cela élargit leur champ d'utilisation.
Sans nous attarder sur l'égaliseur (déjà vu sur d'autres produits de la marque), il reste dans une performance très discrète. Mais il adopte ici un comportement déroutant. Citons le plus embêtant, à savoir qu'appuyer sur le bouton "sauvegarder", après sélection d'un quelconque profil, modifie très discrètement la sonorité : Pour le profil "Roche" (ou "Rock"...) qui restreint subtilement la largeur d'écoute, il s'élargit à nouveau discrètement par l'appui sur le bouton "sauvegarde". Quelle déception !
Pour finir, en usage mobile et durant les appels, le micro nous a donné une totale satisfaction, malgré l'absence de perche type Air pods et le format condensé des Onyx. Idem, nous n'avons pas eu de quelconques soucis concernant l'autonomie et la portée, pas exceptionnelle mais totalement prévisible, de 10 mètres sans obstacles.
Sans appareil de mesure pour écouteurs, nous voici avec une capture du protocole Bluetooth via le logiciel Wireshark. Nous y apprenons qu'en cas d'utilisation du codec SBC, par exemple, les écouteurs Onyx sont conçus pour aller au maximum du débit. En effet et contrairement à d'autres appareils concurrents limités, ici, ils passent à un bitpool de 53 et donc 328 kbps ! De même, en aptX (sans parler de l'adaptif), les Onyx sont limités à 44 kHz, alors que le SBC peut monter jusqu'à 48 kHz.
Annexe :
Tronsmart, c'est une marque ambitieuse avec des idées intéressantes. Mais une fois encore, elle manque définitivement de rigueur et laisse place à une flopée d'éléments annexes saborder l'expérience sur leurs produits. Les écouteurs Onyx sont pourtant bien nés : Dans la mouvance sans fil, équipés d'une puce Bluetooth performante, avec une acoustique ambitieuse et une application mobile pour chapeauter le tout, même le tarif était attractif. Mais que pouvait-il bien leur arriver ? Et pourtant, entre des embouts plutôt inefficaces et une application capricieuse qui n'apporte pas grand chose, l'Onyx peine à s'exprimer de son plein potentiel. Bien loin des écouteurs concurrents aux basses envahissantes, l'Onyx délivre un son très (trop?) clair qui permet une meilleure perception des détails. Pour mieux en profiter, il faudra peut-être envisager de les utiliser en dehors de l'application, et surtout avec des embouts de qualité !
Spécifications officielles :
Fiche produit : Onyx Prime
Prix de lancement/actuel : 70€
Tronsmart maintient sa patte graphique et stylistique : Son packaging violet et vif orangé lui est propre mais il peut rappeller la marque JBL par moment, ce qui ne semble pas être un hasard. L'ouverture se fait en livret, avec rabat magnétique. A l'intérieur, des informations techniques, puis une protection transparente qui laisse apparaître les écouteurs et ses premiers accessoires.
Inédit pour nous, jamais nous n'avions reçu un produit (à titre personnel ou pour test) avec des éléments en liberté : Les crochets et certains embouts étaient hors de leur logement et vaquaient à leurs occupations, dans toute la boite. Pour un premier contact, ça ne fait pas très soigné. Heureusement pour Tronsmart, la qualité d'un produit ne se construit pas exclusivement sur sa présentation !
Pour le reste, l'Onyx est fourni avec 3 tailles et paires d'embouts, 3 tailles et paires d'ailettes. Bien entendu, un câble USB de charge est fourni, mais il est totalement générique, comme pour certains produits non exclusifs. Pour finir, quelques documentations très succinctes sont aussi de la partie.
Si la boite est totalement anglophone, nous avons au moins une partie du mode d'emploi traduite en français. Tronsmart s'est volontairement limité aux sigles et signes si bien que les traductions sont assez peu nombreuses, ce qui n'est pas plus mal.
Nous aurions également trouvé logique qu'un des deux QR codes présents sur la tranche de la boite puisse nous renvoyer au téléchargement de l'application Tronsmart. Il n'en est rien, l'un des deux nous dirige vers le site de la marque, l'autre en revanche (nommé Onyx Prime) nous renvoie vers un obscur site dont on se demande encore l'utilité...
Comme les versions Air et Air Plus, l'Onyx est en plastique noir brillant avec un effet "piano" et dépourvu de boutons physiques : Le logo est donc imprimé sur la surface tactile. Cette dernière réagit très bien aux commandes et nous n'avons eu aucune gêne durant l'utilisation. Petit regret, le sens d'écoute est absent des écouteurs et à peine visible sur les ailettes, sous forme d'un ridicule et minuscule R, pour le coté droit par exemple.
Sortis de leur boitier de charge, les écouteurs sont assez imposants. Malgré des ailettes qui le sont également, on se demande s'ils vont pouvoir tenir correctement dans nos oreilles. De même, différencier la taille M et L pour les embouts n'a rien d'aisé, les différences étant minimes. Encore aujourd'hui, on se demande vraiment si les embouts les plus grands sont bien montés sur nos Onyx...
Les photos commerciales présentent le boitier de charge comme tenant la verticale. Dommage, car la marque y est apposée sur le dessus et n'est pas visible. Dans la pratique, le dessous du boitier étant légèrement bombé, il tombe inévitablement, comme un galet. Mis à part pour l'esthétique, on se demande donc encore le but de ce cliché fantaisiste.
Autrement, son ouverture est simple et facile, les écouteurs s'y logent rapidement et facilement, de façon magnétique. Cette-fois-ci, chaque emplacement est un peu plus large et peut accueillir d'autres types d'embouts compatibles. Sur l'extérieur, on apprécie le port de charge en USB-C mais on regrette la présence d'une seule LED servant à indiquer l'autonomie de la batterie. Rouge jusqu'à 20 pourcent, bleu entre 20 et 100, il faut bien avouer que cela manque un peu de précision.
Des écouteurs "Made for Audiophiles"
Tronsmart l'affirme haut et fort, les audiophiles devraient être comblés. Cela commence par se tourner, comme souvent d'ailleurs, vers l'équipementier Qualcomm. Ici, l'Onyx utilise la puce Bluetooth 5.2 QCC3040. Positionnée en entrée de gamme, elle offre tout de même des codecs audio intéressants, pour peu que l'on possède un matériel émetteur compatible, à savoir l'aptX classique et surtout l'adaptif pouvant moduler sa transmission et monter jusqu'à 420 kbps, tout en garantissant une faible latence, adaptée aux jeux et vidéos. Il va de soi que les codecs SBC et AAC sont également supportés.
Pour la partie acoustique, Tronsmart s'aventure sur le terrain des écouteurs hybrides. Elle nous propose donc une combinaison de transducteurs dynamiques à l'arrière et à armatures équilibrées à l'avant. Dans cette configuration, le 1ier s'occupe des fréquences basses et médiums, le 2nd de toutes les fréquences hautes. En plus d'offrir un spectre élargi, l'étagement des sonorités ainsi que la précision doivent être améliorées puisque chacun travaille en parallèle.
Nous en oublirions presque les joueurs ! Autre fonctionnalité majeure et orientée gaming, la possibilité de sélectionner une latence réduite lorsque l'on regarde une vidéo ou mieux, lorsque l'on s'adonne aux jeux vidéo, quel que soit le support et même s'il est incompatible faible latence. Concrètement, pour avoir l'image et le son synchronisées sur votre télévision, il n'y aura pas besoin d'acheter en plus un un transmetteur faible latence additionnel: Relier les Onyx et passer en mode gaming suffira.
Un départ plutôt houleux...
Comme à notre habitude, la 1ière écoute s'est faite avec les embouts montés d'origine. Trop petits et trop mous, nous avons opté pour les plus grands fournis. Curieusement, nous avons eu beaucoup de mal à identifier la taille M de la taille L, même mis cote à cote car la différence n'est pas flagrante. Et malgré cela, le port n'était pas optimal. Conséquence directe, l'isolation phonique est presque inexistante. Et vu la faible tenue, il faudra limiter ses les séances de sport intensives au risque de faire tomber les écouteurs.
Avec des embouts peu isolants, le son est très altéré. Il se retrouve presque exclusivement axé sur les hautes et très hautes fréquences, ce qui le fait manquer de consistance. Mais tout est impacté, comme les médiums, encore audibles mais bien trop clairs et artificiels. Et les basses, peut-on encore les appeler comme tel au vu de leur manque d'impact et de profondeur ?
Loins de l'essence acoustique des Onyx, il nous parraissait inévitable de changer les embouts d'origine. Nous avons donc opté pour un format proche des Comply Tsx-500. Ces embouts en mousse compatibles augmentent le maintient dans l'oreille sans trop altérer le son, tout en gardant un très bon confort (Diamètre interne 4.9mm, à courte hauteur comme les embouts d'origine). A noter que le diamètre exact des conduits audio des écouteurs Onyx est de 6.1 mm.
Même si l'isolation phonique est à présent plus importante et devrait réhausser la consistance, le son reste encore très clair et détaillé. Et peut être même un peu trop, ce qui peut sembler artificiel. Bien entendu, l'impact est global : Les voix en profitent et manquent de naturel, les basses existent mais elles sont très limitées et toutes en finesse. Certains apprécieront ce type de sonorité, d'autres la trouveront trop légère et froide. De notre coté, un peu plus de chaleur et d'impact aurait été bénéfique, rendant les écouteurs Onyx un peu plus polyvalents. De fait, il nous faudra peut-être compter sur l'égalisation, par l'application Tronsmart ou tierce...
Tronsmart App : Plus d'équipements, plus d'aléas...
Comme ses confrères, Tronsmart fourni une application mobile de gestion. Evoluant de façon progressive et supportant au passage toujours plus de modèles, nous pensions qu'elle se bonifierait avec le temps. Nous constatons avec déception que cela n'est pas du tout le cas...
Malgré une belle et claire présentation, les traductions manquent de rigueur. Plusieurs bugs graphiques nous font douter du sérieux apporté à son développement. Ensuite, la détection des écouteurs Onyx est totalement aléatoire, lente et compliquée, pour pas grand chose. Dans notre cas, sur deux lecteurs de référence (FiiO M11 Pro et Mate 20 X), nous avons dû nous y reprendre à plusieurs fois, et même valider un second type de connexion Bluetooth : Nous avions déjà vu plus rapide et bien plus simple...
Plus en amont dans l'application, nous avons tenté une mise à jour des écouteurs (Reçus en version 1.2.5, la 1.2.6 étant la plus récente au moment du test). D'une grande lenteur, l'échec est systématique. Dès la première tentative, nous avons même crû les avoir mis totalement en défaut. Heureusement pour nous, un reset a suffi à les remettre d'aplomb. Quoi qu'il en soit, il y a là un véritable problème logiciel.
Lorsque l'application fonctionne et que nos Onyx sont enfin reconnus, les fonctions offertes entre chaque appareil se ressemblent et ne diffèrent pas vraiment. Pour les Onyx, on notera simplement la possibilité supplémentaire d'activer ou non le mode faible latence. Testé en jeu, c'est un petit plus bienvenu et efficace qui offre une synchronisation audiovisuelle quasi parfaite. Et cela élargit leur champ d'utilisation.
Sans nous attarder sur l'égaliseur (déjà vu sur d'autres produits de la marque), il reste dans une performance très discrète. Mais il adopte ici un comportement déroutant. Citons le plus embêtant, à savoir qu'appuyer sur le bouton "sauvegarder", après sélection d'un quelconque profil, modifie très discrètement la sonorité : Pour le profil "Roche" (ou "Rock"...) qui restreint subtilement la largeur d'écoute, il s'élargit à nouveau discrètement par l'appui sur le bouton "sauvegarde". Quelle déception !
Pour finir, en usage mobile et durant les appels, le micro nous a donné une totale satisfaction, malgré l'absence de perche type Air pods et le format condensé des Onyx. Idem, nous n'avons pas eu de quelconques soucis concernant l'autonomie et la portée, pas exceptionnelle mais totalement prévisible, de 10 mètres sans obstacles.
Les mesures
Sans appareil de mesure pour écouteurs, nous voici avec une capture du protocole Bluetooth via le logiciel Wireshark. Nous y apprenons qu'en cas d'utilisation du codec SBC, par exemple, les écouteurs Onyx sont conçus pour aller au maximum du débit. En effet et contrairement à d'autres appareils concurrents limités, ici, ils passent à un bitpool de 53 et donc 328 kbps ! De même, en aptX (sans parler de l'adaptif), les Onyx sont limités à 44 kHz, alors que le SBC peut monter jusqu'à 48 kHz.
Annexe :
- Aléatoirement et suivant le temps d'écoute, nous avons eu au moins un déphasage entre l'écouteur gauche et le droit, durant 2 secondes seulement, puis retour à la normale.
- Souvent, lorsque nous passions d'un appareil à l'autre (Ex. Entre le M11 Pro et le Mate 20X), la procédure d'appairage devait être refaite.
- Lorsque l'application est utilisée sur mobile, activer la localisation est systématiquement demandé, alors que sur un lecteur Android (Ex. M11 Pro), ce n'est pas le cas.
- Le graphique d'égalisation est correctement affiché suivant la sélection des profils sur notre smartphone (7.2 pouces), alors que sur notre M11 Pro, elle reste désespérément plate...
- Aléatoirement mais fréquemment, lorsque nous passons d'un profil à l'autre sur notre Mate 20 X, l'écouteur droit nous envoie une vocalise "Power ON" et semble en effet réactiver l'écouteur. Ceci ne se produisant pas lorsque nous sommes en lecture.
Un potentiel encore insuffisament exploité
Tronsmart, c'est une marque ambitieuse avec des idées intéressantes. Mais une fois encore, elle manque définitivement de rigueur et laisse place à une flopée d'éléments annexes saborder l'expérience sur leurs produits. Les écouteurs Onyx sont pourtant bien nés : Dans la mouvance sans fil, équipés d'une puce Bluetooth performante, avec une acoustique ambitieuse et une application mobile pour chapeauter le tout, même le tarif était attractif. Mais que pouvait-il bien leur arriver ? Et pourtant, entre des embouts plutôt inefficaces et une application capricieuse qui n'apporte pas grand chose, l'Onyx peine à s'exprimer de son plein potentiel. Bien loin des écouteurs concurrents aux basses envahissantes, l'Onyx délivre un son très (trop?) clair qui permet une meilleure perception des détails. Pour mieux en profiter, il faudra peut-être envisager de les utiliser en dehors de l'application, et surtout avec des embouts de qualité !
Spécifications officielles :
- Référence : Onyx Prime
- Type de casque : intra auriculaires tws
- Transducteurs : Doubles haut-parleurs hybrides (armature équilibrée + dynamique)
- Réponse en fréquence: 10 Hz - 25 kHz
- Bluetooth : Qualcomm QCC3040 V5.1, classe 2, 10 m de portée
- Profils :AVRCPv1.5, A2DP v1.3, HFP v1.7
- Codecs audio :aptX adaptive, apt X, AAC, SBC
- Autonomie : 7h par session et 40h total, temps de charge 2h à 5V/400mA Max.
- Batterie : écouteurs 50 mAh, boitier de charge 500 mAh
- Poids : 55.1 g
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